Il vaut la peine d’utiliser une approche réfléchie de l’adoption de carburants de remplacement

Comme la durabilité est une préoccupation pour de nombreux législateurs, investisseurs et consommateurs, et que le coût des véhicules électriques chute à un point où les prix n’ont jamais été plus attrayants, le temps est venu pour les entreprises d’envisager de mettre à niveau leurs parcs avec des véhicules à carburant de remplacement. Le terme « envisager » est essentiel ici : tout changement important, par exemple, la décision d’incorporer des véhicules électriques, ne doit être apporté qu’après avoir fait preuve de diligence raisonnable et posé des questions réfléchies pour savoir si cela est logique pour la compagnie.
« Vous ne pouvez pas simplement faire le changement demain », dit Dain Giesie, vice-président adjoint du développement commercial chez Enterprise Fleet Management. Il est essentiel de comprendre les impacts opérationnels, les éléments de coût et toutes les variables, afin de faire la transition en toute connaissance de cause. Vous voulez éliminer les surprises et éviter toute perturbation de vos activités. »
De nombreuses compagnies passant aux VE réalisent seulement après avoir fait le changement que la réalité ne correspond pas à leurs hypothèses. Selon une étude de McKinsey de 2024, jusqu’à 46 % des propriétaires de véhicules électriques aux États-Unis ont l’intention de retourner aux véhicules à essence, en raison d’une infrastructure de recharge inadéquate et du coût total de possession.
Lors des discussions sur l’électrification des parcs de véhicules avec les clients, Enterprise commence le processus par une évaluation de la faisabilité en examinant des facteurs comme le type de terrain que les conducteurs couvrent sur leurs routes, la charge que leur véhicule transporte, la distance qu’ils parcourent chaque jour et leur temps de marche au ralenti. (Il est également important d’identifier si des véhicules électriques sont disponibles et peuvent effectuer des tâches précises actuellement réalisées par des véhicules à moteur à combustion.)
L’objectif est de comprendre la gamme réelle de véhicules en service pour s’assurer que les décisions sont prises sans imposer un stress inutile aux conducteurs ou aux compagnies. Chaque variable a une incidence importante sur les capacités de recharge auxquelles une compagnie peut s’attendre d’un véhicule électrique mis en service pour effectuer le travail maintenant effectué par un véhicule à essence. Chaque variable a des répercussions sur le coût total de la gestion d’un parc de véhicules.
« Vous n’avez jamais eu à penser à l’endroit où vous allez faire le plein de votre véhicule. Vous alliez simplement à la station-service », explique Roan Oropesa, directeur du développement stratégique des affaires chez Enterprise Fleet Management. « Maintenant, vous devez vous poser plusieurs questions. Vais-je attendre et recharger mon véhicule au bureau? En tant que propriétaire de compagnie, vais-je mettre des points de recharge au domicile de mes employés, puis les rembourser? Vais-je plutôt leur dire d’utiliser des bornes de recharge publiques? Ou vais-je combiner toutes ces options?
« Il y a des coûts cachés potentiels », ajoute-t-il. « Parce que votre temps d’arrêt peut être nul, comme avec la recharge à domicile. Mais hors de la ville, vous aurez probablement besoin de plus de temps pour recharger votre véhicule, ce qui entraîne des délais. Ce sont les choses dont vous devez tenir compte avant de vous engager. »
Comme pour la plupart des aspects de la gestion de parcs de véhicules, la collecte de données favorise une meilleure prise de décision. « Si vous n’avez pas de données de voiture connectée ou de télématique, vous n’aurez pas une bonne compréhension du fonctionnement de vos véhicules », déclare Roan Oropesa. « Cela repose alors sur des conjectures et cela rend le processus beaucoup plus difficile. »
Après avoir examiné les données et déterminé qu’il peut être logique d’électrifier des parcs, votre prochaine étape devrait être de mettre en place un programme pilote qui vous permet de tester le changement à petite échelle et de découvrir son effet potentiel sur la compagnie. Selon Roan Oropesa, travailler avec un nombre limité de conducteurs et de véhicules peut vous en dire beaucoup sur les répercussions sur l’exploitation et l’entretien, ce qui peut par la suite vous aider à prendre de meilleures décisions quant à la possibilité d’aller au-delà du projet pilote.
Après avoir identifié la livraison durable comme étant un facteur de différenciation concurrentiel pour la marque, Domino’s Pizza a collaboré avec Enterprise Fleet Management pour mettre à l’essai la livraison de véhicules électriques dans certains magasins détenus par la compagnie. Après avoir obtenu des résultats initiaux positifs, y compris une amélioration du recrutement et de la rétention des conducteurs, Domino’s a élargi son programme pour inclure certains magasins franchisés.
Grâce au soutien d’Enterprise à chaque étape, de la gestion de compte pratique locale à l’acquisition et du financement de véhicules aux solutions télématiques et à l’entretien, Domino’s exploite maintenant le plus grand parc de véhicules électriques de livraison de pizzas aux États-Unis, comptant plus de 1 100 véhicules électriques de marque et ce nombre continue de croître. Ces véhicules ne produisent aucun gaz d’échappement, ont une autonomie de batterie de 259 km, sont dotés de caractéristiques de sécurité de pointe et ont des coûts d’entretien moyens inférieurs à ceux des véhicules non électriques.
Le partenariat avec Domino n’est qu’un exemple de ce qui est possible lorsque vous travaillez avec un fournisseur de solutions de mobilité fiable et expérimenté afin de poser les bonnes questions et de comprendre les données. Et selon Dain Giesie, il s’agit aussi d’un exemple de la façon dont une approche réfléchie des parcs de véhicules à carburant de remplacement peut offrir des occasions stratégiques encore plus importantes.
« C’est un moment où un propriétaire de compagnie peut repenser son parc de véhicules et apporter des changements vraiment transformationnels qui auraient été difficiles à faire sans interruption », dit Dain. « Percez de nouveaux marchés ou servez leurs marchés existants d’une nouvelle façon, redirigez même l’image ou l’objectif de la compagnie selon l’orientation souhaitée… Il s’agit d’une occasion présentant de nombreuses possibilités. »